En quelques heures, un homme perd sa femme et le nouveau-né, en plus d’apprendre que sa fille aînée, 7 ans, a été trouvée gravement blessée dans une cabane d’outils très loin de chez-elle. L’univers de la famille Ladouceur bascule. Voilà comment Mélanie Calvé met la table de son roman intitulé Anaïs.
Le médecin qui traite Anaïs rassure Monsieur Ladouceur en ces termes: «votre fille est une force de la nature. Probablement plus forte que vous et moi réunis.»
Détresse et finesse
Le père demeure près de sa fille hospitalisée, sans rien dire «de peur de trop en dire». Anaïs aussi se tait, perdue dans un ailleurs qui lui donne des cauchemars. Son père ne sait même pas «si j’aurais été capable d’endurer le tiers de ce qu’elle a enduré».
Mélanie Calvé a écrit un roman qui entremêle émotion et action, psychologie et criminologie, détresse et finesse.
Après ce qui est arrivé à sa fille, le père est sur le point de virer fou, il a peur de ne pas répondre de lui-même s’il découvre avant la police l’homme qui a terrorisé sa fille.