L’artiste doit faire réfléchir, l’artiste doit être authentique et l’artiste est condamné à l’excellence. Ce sont là quelques-unes des idées lancées lors du forum Ce que l’on sème – La table des créateurs de la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF), tenu le 22 octobre.
Les panélistes ont discuté d’un développement culturel francophone durable, d’un Cadre national d’action pour la culture, et de la relance du secteur des arts et de la culture après ou encore pendant la crise sanitaire.
Animé par Nancy Juneau, ancienne directrice générale de la FCCF, le forum a réuni l’artiste visuelle franco-manitobaine Anna Bita Diallo, le metteur en scène franco-ontarien Joël Beddows et l’autrice acadienne Marie Cadieux.
Engagement et provocation
Selon Anna Bita Diallo, «l’œuvre d’art doit interpeler le public. Les images ne sont pas là pour leur beauté, mais plutôt pour explorer des idées, parfois pour briser des conventions et même souvent pour provoquer».
En tant qu’autrice et éditrice, Marie Cadieux ressent «le besoin d’être engagée dans sa communauté». Celle qui a travaillé vingt ans en Ontario insiste sur la nécessité pour l’artiste d’être conscient de l’autre… qui est parfois anglophone, qui pratique une forme d’art différente ou qui vit en milieu rural.