Vous la connaissiez déjà, la chanson. Mais le pape vient tout juste de nous la rappeler dans sa deuxième Encyclique (C’est donc une vérité): «C’est l’athéisme qui est la plus grande cause de la cruauté et de l’injustice, dans le monde».
Oui, il aurait pu ajouter, vous avez raison: la «connerie». Mais il n’aime pas les gros mots. La suite logique de la proclamation du pape est que c’est la religion qui est source de vertu et de paix. Ben, voyons !
Des mauvais esprits disent que les Croisades, l’Inquisition, comme les conquêtes de Mahomet et toutes les autres colonisations de l’histoire, au nom d’un dieu, n’ont pas toujours été à sa gloire. En mourant, les combattants ennemis de la guerre Iran-Irak criaient tous, de chaque côté: «Allah est Grand!».
Allah devait être bien embêté à faire le tri pour savoir quels étaient les bons et les mauvais musulmans qui s’écharpaient en son nom.
Depuis, on nous répète que l’Islam est une religion de paix. Je le crois volontiers pour un certain nombre de musulmans raisonnables qui, en Angleterre et aux États-Unis, viennent de trouver qu’on avait un petit peu exagéré en arrêtant l’enseignante Gillian Gibbons, à Kartoum.