John Godfrey prendra la tête de la Toronto French School (TFS) à compter du 1er juillet 2008, tournant ainsi la page d’une carrière politique qui l’a mené de la Chambre des communes en tant que député de Don Valley-Ouest au gouvernement Paul Martin, ou il exerça de 2004 à 2006 le poste de ministre de l’Infrastructure et des Collectivités.
C’est donc tout un chapitre politique que tournera John Godfrey en prenant les rênes de la TFS en juillet prochain. Approché par l’institution, c’est avec peu d’hésitations que l’ancien ministre a décidé de sauter le pas. Il succédera à Jean Brugniau au poste de directeur général et quittera à la même date son poste de député fédéral de la circonscription de Don Valley-Ouest.
Un choix important mais assez naturel selon lui: «Il y a deux choix difficiles en politique: y entrer et en sortir. J’ai fait le choix de quitter la politique, le moment était venu. Je n’ai pas hésité longtemps car je connais bien la TFS pour avoir siégé au sein de son Conseil d’administration il y a 10 ans. C’est une institution que j’apprécie particulièrement et qui, selon moi, est à la pointe de l’éducation dans notre pays. Je suis donc ravi de pouvoir contribuer à son développement.»
Une façon également de revenir dans le monde de l’éducation et à sa première passion, pour celui qui a commencé sa vie professionnelle en tant que professeur d’histoire – spécialisé en histoire moderne française – à l’Université d’Halifax, avant d’en devenir le recteur.
Transmettre le savoir, mais également le goût de s’investir dans la vie de son pays l’ont toujours habité: «Je désire partager avec ces jeunes ma passion pour les arts, l’environnement, la justice sociale et les affaires internationales. Je désire qu’ils participent leur vie durant à celle de leur communauté, de leur ville, de leur pays et du monde entier.»