La recherche sur des cellules souches d’embryons humains est interdite dans plusieurs pays.
Aux États-Unis, un décret signé en 2019 interdit la recherche sur des cellules produites à partir d’embryons avortés. Or, deux des médicaments utilisés pour traiter Donald Trump contre le coronavirus n’existeraient pas sans ce dernier type de cellules.
Cocktail d’anticorps
L’un d’eux, le «cocktail d’anticorps monoclonaux» de la compagnie Regeneron, est fait d’anticorps fabriqués à l’extérieur du corps humain.
Ces anticorps doivent être testés contre des virus qui ont été créés à partir d’une lignée de cellules embryonnaires humaines — la lignée HEK293T, pour être précis. La compagnie Eli Lilly utilise aussi cette méthode.
Par ailleurs, le Remdesivir, un médicament antiviral également utilisé par les médecins qui ont traité Trump, a aussi été développé avec l’aide de cette même « famille » de cellules.