On aurait découvert, dans l’atmosphère de la planète Vénus, un indice comme quoi il y aurait de la vie là-bas, ont vibré cette semaine tous les médias et toutes les alertes de réseaux sociaux. Bien que l’annonce soit sérieuse, il subsiste de nombreux bémols.
Le 14 septembre, dans une étude publiée par la revue Nature Astronomy, une équipe d’astronomes annonce avoir détecté dans l’atmosphère vénusienne de faibles quantités de phosphine, un gaz qui, dans notre propre atmosphère, est produit par la vie microbienne.
Biosignature
Ce n’est pas une découverte fortuite. Il y a longtemps que des scientifiques cherchent à détecter de la vie sur d’autres mondes par des moyens indirects et l’un de ces moyens est de chercher ce qu’on appelle une biosignature.
Par exemple, pour un extraterrestre qui observerait notre planète de loin, l’oxygène de l’air serait une biosignature. Il s’agit d’un sous-produit de la photosynthèse des plantes: sans celles-ci, l’oxygène serait rapidement recapturé par les minéraux et disparaîtrait pratiquement de l’atmosphère terrestre.
C’est pour cette raison que la recherche de traces d’oxygène dans l’atmosphère des exoplanètes est l’un des objectifs principaux du télescope spatial James Webb.