Lors de son dernier déjeuner-causerie, le Club canadien a donné la parole à Bertrand Bolduc, président de Mistral Pharma Inc.
Il a fait part au public présent de ses inquiétudes concernant l’avenir du secteur biopharmaceutique canadien… bien que le Canada ait de nombreux atouts.
Sa principale inquiétude? La viabilité des entreprises pharmaceutiques canadiennes, parfois menacée – surtout pour les plus petites entreprises – par les coûts de développement élevés, le long temps d’attente avant qu’un médicament ne soit approuvé par les autorités sanitaires, la production de médicaments génériques lors de l’expiration du brevet, ce qui fait perdre à l’entreprise créatrice près de 90% de ses ventes…
Pour que les entreprises tirent leur épinge du jeu, trois pistes s’offrent à elles, comme l’expliquait Bertrand Bolduc: «Les entreprises peuvent choisir la voie de la recherche-développement pour développer de nouveaux produits, faire des fusions-acquisitions pour faire des économies d’échelle ou conquérir de nouveaux marchés, elles peuvent aussi s’allier les unes avec les autres.»
Mais s’il existe au Canada une main d’oeuvre extrêmement bien formée et compétente, un problème demeure: «Le transfert de technologie de l’université vers le monde de l’entreprise ne se fait pas facilement.»