Le Parti vert du Canada est à la croisée des chemins. Après un rendez-vous manqué lors de la dernière élection fédérale, la formation recrute pour la première fois en 14 ans une nouvelle direction. Une occasion de se réinventer et se réaligner dans un univers politique de plus en plus complexe.
Plusieurs ont dit, en 2019, que la campagne électorale d’Elizabeth May en tant que cheffe du Parti vert du Canada était celle de trop.
Alors que tous les espoirs étaient permis pour cette petite formation, que le parti avait fait des gains intéressants dans certaines provinces et que des observateurs prédisaient qu’il pourrait coiffer les néodémocrates sur le poteau, les Verts n’ont pu faire mieux qu’élire trois députés.
Prix de consolation: l’un des trois élus était au Nouveau-Brunswick, une première percée du Parti vert à l’extérieur de la Colombie-Britannique.
La faute à Elizabeth May
La politologue de l’Université d’Ottawa Geneviève Tellier est sans équivoque: l’échec est attribuable à Elizabeth May.