Marie-Estella Richard, jeune entrepreneure dans l’âme, avait tout pour réussir avec son projet La chèvre laitière de Hearst. Bien établie, elle commençait à voir une certaine rentabilité pour son entreprise de 400 chèvres laitières.
Elle a toutefois dû rediriger ses activités et transformer ses installations en aire de repos pour les transports d’animaux: un nouveau défi relevé avec brio.
Fromagerie
La production de La chèvre laitière de Hearst allait bon train. Son troupeau grandissant et un bon contact avec la Fromagerie Kapuskoise étaient en place afin d’écouler son lait de chèvre sur le marché.
«La demande était bonne au début, admet Marie-Estella. Je montais graduellement ma production et je commençais à être rentable, avec plusieurs centaines de litres par semaine.» Toutefois, c’était trop pour la fromagerie, qui n’a pas été en mesure de trouver assez d’acheteurs pour écouler les stocks, contrairement aux premières espérances de tous.
«Donc la fromagerie m’a mis une limite, et j’ai réalisé rapidement que je ne pouvais pas juste vendre ce qu’on me demandait, car sinon il fallait que je jette du lait.»