La date du 17 octobre est désignée par les Nations Unies Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté. Depuis 1993, elle a été choisie afin de manifester la nécessité d’éliminer la pauvreté dans tous les pays, notamment dans ceux en développement.
À rappeler que cette date fait référence au rassemblement sur le Parvis des Droits de l’Homme et des Libertés à Paris le 17 octobre 1987.
Ce jour-là était inaugurée une dalle en l’honneur de toutes les victimes de la faim, de l’exclusion et de la violence. Ce sont les paroles du Père Joseph Wrésinski, fondateur d’Aide à toute détresse, qui sont gravées: «Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère, les droits de l’homme sont violés. S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré».
À travers le monde, des millions de personnes ont participé durant cette journée, chacun à sa façon, pour y contribuer et répondre aux différents appels afin d’éradiquer ce fléau.
Quant à la ville de Toronto, elle s’est mobilisée, comme c’est le cas dans la plupart des grandes villes canadiennes et partout à travers le monde, pour renforcer les actions et sensibiliser les citoyens, les responsables gouvernementaux à tous les niveaux et les gens d’affaires aux difficultés que vivent les enfants et les familles sous le seuil de la pauvreté. Évidemment, le mot d’ordre était la lutte contre la pauvreté et la précarité.
À la suite de la demande de la Toronto Foundation for Student Success (Fondation) et sous la bannière d’Enfants affamés, ils ne peuvent pas apprendre, le Maire de Toronto, au nom du Conseil municipal de la ville, a proclamé la semaine passée comme une semaine pour «Les enfants affamés de Toronto».