Mardi 24 mars dernier, Donald Trump affirmait qu’il aimerait «rouvrir le pays à Pâques. Une manière de faire revivre l’économie.» Faisant fi de 10 000 nouveaux cas de personnes infectées par la CoViD-19 aux États-Unis en moins de 24h. Une déclaration plutôt inquiétante pour les Américains et pour nous leur voisin.
Loin d’être une experte en économie, je me demande toutefois si certains de nos dirigeants politiques comprennent que les communautés d’un pays constituent l’un des piliers essentiels de son développement durable. Notre progrès socioéconomique dépend de la santé de nos communautés.
Dans notre contexte actuel d’urgence sanitaire, les budgets de secours proposés par l’État devraient également inclure un appui aux organismes communautaires qui soutiennent nos communautés.
Citons nos centres de santé communautaire, organismes d’aide aux aînés, proches aidants, familles défavorisées, personnes vivant avec un handicap, une maladie mentale ou chronique, le cancer, groupes marginalisés, jeunes à risque, femmes et enfants en situation de détresse, demandeurs d’asile, nouveaux immigrants, minorités francophones, autochtones…
Volonté politique et collective
Bien sûr on comprend les priorités actuelles d’outiller nos hôpitaux et professionnels de la santé, de gérer l’assurance-chômage d’urgence, la rentrée des voyageurs canadiens, la quarantaine, la frontière au sud du pays, d’offrir des liquidités aux entreprises.