Frozen 2 : les filles n’ont plus besoin de princes charmants

Féminisme et écologie

Disney s'est s'adapté au féminisme avec Frozen et sa suite Frozen 2.
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Publié 08/03/2020 par Sara Youssef

Les réalisateurs Chris Buck et Jennifer Lee, le producteur Peter Del Vecho ainsi que les compositeurs Kristen Anderson-Lopez et Robert Lopez se sont réunis en 2019 pour mener plus loin les destinées des deux sœurs royales de Frozen (La reine des neiges, 2013) dans un film d’animation contemplatif: Frozen 2.

Entendant une voix enchanteresse qui l’entraîne irrésistiblement à la recherche de sa raison d’être, Elsa entraîne Anna et les comparses vers la mystérieuse forêt dans l’espoir de rétablir la paix entre un peuple  qui vit en harmonie avec la nature et celui de leur royaume d’Arendelle.

Féminisme

Révolution féministe: les studios Disney ont proposé ici des personnages féminins qui prennent leur destin en main sans attendre passivement un prince charmant.

Selon la Fondation canadienne des femmes, Disney fait avancer l’égalité des genres qui «favorise la sensibilisation et la création d’un mouvement national vers un avenir meilleur pour [toute] la population». De quoi réjouir les filles de toutes les générations.

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Nous savons tous que dans le premier Frozen, le baiser d’Elsa — non celui d’un prince — a sauvé la princesse Anna. Qu’en est-il alors de la suite? Après le mouvement #MeToo, les réalisateurs ne pouvaient pas retourner aux rôles traditionnels véhiculés par les contes de fées.

Dans Frozen 2, les sœurs royales portent littéralement le pantalon, dissimulé sous des tuniques, moyen plus efficace d’escalader de périlleux sommets.

Elsa, une reine des neiges avec des super-pouvoirs.

Écologie

Au-delà du féminisme, le film se drape aussi d’une dimension environnementaliste. Les quatre éléments se réveillent et mettent le royaume en péril. Menacée par le feu, l’eau, le vent et la terre, Elsa va devoir percer le mystère de la forêt enchantée.

Cela va être important pour comprendre qui elle est réellement et l’origine de ses pouvoirs. Cette découverte de soi donne une suite plus classique, avec des thématiques sombres et un ton grave.

Il n’y a que l’amusant bonhomme de neige Olaf (Josh Gad), qui ne fait que se démembrer, pour amuser les petits.

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Frozen 2 est «très bon», selon la critique Danielle Bonneau, de La Presse, même s’il n’a «ni le charme ni l’élément de surprise du premier».

Le bonhomme de neige Olaf.

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