Dalton McGuiLty du fait que John ToR.I.P? La formule est on ne peut plus capillotractée, à l’inverse de l’indéniable victoire des Libéraux mercredi dernier. Jamais depuis plus de 70 ans un gouvernement libéral n’avait enchaîné deux mandats majoritaires à Queen’s Park. Un triomphe conquis en grande partie grâce aux erreurs stratégiques commises à la tête du clan conservateur par John Tory, tandis que le Parti libéral faisait profil bas. Et du côté des organismes et institutions francophones, on peinait à masquer une nette satisfaction.
L’éducation était au coeur des débats de ce scrutin, et l’Asssociation des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) avait été l’une des premières à se prononcer quant à l’élection à venir.
Le président Paul Taillefer, qui avait signifié l’appui de l’organisme quant à la réélection du gouvernement en place, s’est donc déclaré satisfait mais également vigilant à l’égard des promesses: «Pendant la campagne électorale, le Parti libéral s’est notamment engagé à améliorer l’accès à l’éducation en français, à réduire l’écart dans l’offre de cours entre les écoles secondaires de langue française et de langue anglaise et à faire la promotion des écoles de langue française. Ce sont là des revendications formulées par l’AEFO dans son document préélectoral Une école à notre image. Nous entendons bien nous assurer que le gouvernement tiendra ses engagements sur cette question.»
L’égalité entre les systèmes scolaires francophones et anglophones toujours en toile de fond, l’AEFO entend faire pression sur le gouvernement McGuinty afin qu’il accepte de financer les maternelles et jardins d’enfants francophones à temps plein, comme c’est le cas pour leurs homologues anglophones.
Une mesure qui débloquerait des fonds pour les conseils scolaires francophones, déjà en proie à des difficultés financières dans plusieurs régions.