Dans les polars, l’enquêteur devient souvent un personnage culte qui revient d’un épisode à l’autre. Agatha Christie a créé Hercule Poirot, Louise Penny a mis en scène Armand Gamache, Claude Forand a campé Roméo Dubuc et Donna Leon a imaginé Guido Brunetti qui a plus de vingt-cinq enquêtes à son actif. La plus récente s’intitule La Tentation du pardon.
Nous sommes toujours à Venise, avec ses canaux et vaporettos. L’astucieuse signorina Elettra fait toujours de la recherche pour le commissaire Brunetti, cette fois-ci dans le monde souterrain des ordonnances émises et remplies par de scandaleux professionnels de la santé.
À Venise, il y a encore des gens qui croient qu’un petit crime peut être emporté par l’inexorable marée…
Antigone
Donna Leon aime «percer les secrets du cœur humain», surtout lorsqu’il s’agit d’une personne si ordinaire à qui personne ne pourrait vouloir du mal. Elle aime aussi décrire les agents de la police comme «une espèce particulière de pestiférés qu’on évite pour éviter des problèmes».