Dans Escales parisiennes, le tout dernier roman de Denis-Martin Chabot, le narrateur n’est pas identifié, mais qui connaît l’auteur devine aisément qu’il est lui-même ce narrateur mystérieux.
Chabot a travaillé pour Radio-Canada à Edmonton, un des lieux d’action de l’intrigue, et a publié des romans homoérotiques qui plaisent à un des principaux personnages.
Autofiction
J’ai deviné assez vite qu’Escales parisiennes est une autofiction. L’identité des personnages secondaires a été changée et quelques faits ont été modifiés, mais «si les personnes impliquées lisent mon livre avec attention, elles pourront s’identifier».
Escales parisiennes est même un roman à succès dans le roman qu’on lit. J’imagine que la vente de 50 000 exemplaires au Québec et 100 000 en France relève de la fiction…
Rien ne se déroule de façon chronologique ou linéaire dans ce roman. L’auteur aime les flashbacks de quelques mois, voire les retours en arrière aussi loin que l’enfance.