Un député, c’est un peu comme le Père Noël. S’il n’a pas ses petits lutins pour tout préparer, la tournée du 24 décembre risque d’être catastrophique!
Un adjoint parlementaire, on le voit sans doute moins souvent que son patron, mais son travail est aussi indispensable, dans des conditions pas toujours faciles.
Député battu
Le 21 octobre dernier, David Imbeault a perdu son emploi. Pourtant, son patron, Guy Caron, était visiblement content de ses services.
En fait, c’est un peu à cause de Guy Caron que David se retrouve sans emploi. Ou plutôt à cause du vote des électeurs du comté québécois de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques dans le Bas-du-Fleuve.
Après huit ans comme député du NPD, M. Caron a dû tirer sa révérence devant son adversaire du Bloc Québécois. Comme des dizaines d’adjoints parlementaires, ce soir-là, David Imbeault a, lui aussi, cédé sa place.