Le 7 juillet, lorsque s’achèvera la Coupe du monde féminine de football qui se déroule en France, l’équipe victorieuse empochera 4 millions $. L’an dernier, l’équipe masculine de France remportait dix fois plus en Russie (38 millions $) lors de sa victoire. L’égalité salariale entre les hommes et les femmes reste un rude combat à mener dans le milieu du ballon rond.
Vers une plus grande légitimation
Cette année, la médiatisation du football féminin semble nouvelle. Désormais, les gros matchs sont diffusés sur les chaînes principales, les bars les retransmettent, et de plus en plus d’adeptes s’y intéressent.
En octobre 2018, la FIFA lançait sa stratégie pour le développement du football féminin. Améliorer la participation et la valeur commerciale, ainsi que féminiser les instances, font partie des objectifs clés. En effet, la fédération internationale du football souhaiterait atteindre un seuil de 60 millions de pratiquantes dans le monde.
Encore très loin de l’égalité
Si la médiatisation du football féminin prend de plus en plus d’ampleur, la Coupe du monde qui se tient en ce moment en France suscite débat. En effet, les inégalités salariales entre les joueurs et les joueuses demeurent colossales.
Primes moins importantes, conditions d’entraînements moins bonnes que leurs homologues masculins: les équipes féminines ont de quoi revendiquer.