«Il faut en finir avec les préjugés sur la santé mentale. Nous devons absolument faire attention à la manière d’utiliser certains mots de notre vocabulaire. Il faut aussi corriger la manière de parler des élèves quand elle n’est pas bonne», expliquait l’enseignante Susie Barraud lors de l’assemblée annuelle de l‘Ordre des enseignantes et enseignants de l’Ontario qui s’est tenue le jeudi 30 mai au 101 rue Bloor ouest à Toronto.
La question de la santé psychologique des élèves ontariens était au centre de l’évènement.
L’objectif de cette réunion était de donner des clés aux enseignants pour qu’ils puissent aider leurs élèves en difficulté psychologique ou souffrant de maladies mentales.
Par exemple, hors de question de laisser dire des mots tels que «tu es fou». En effet, il faut que la perception de la santé mentale soit la même que pour la santé physique. «Il faut supprimer les tabous», explique Joe Jamieson, registraire adjoint de l’OEEO, en entretien à L’Express.