Des enseignants de partout au pays ont déjà fait part de leurs préoccupations au sujet de l’intimidation par Internet, et ils comptent établir une politique nationale afin de protéger les élèves et les éducateurs canadiens, cette semaine, lorsqu’ils se rencontreront à Toronto.
Winston Carter, président de la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, affirme que les professeurs peinent à comprendre les nouvelles technologies qui permettent à l’intimidation de couver parmi la génération d’élèves peuplant actuellement leurs classes, mais qu’ils se préparent à agir.
«Il est juste de dire que les élèves ont été les premiers en ce qui a trait à la technologie, et en tant qu’éducateurs, nous tentons de rattraper notre retard quant à nos connaissances», a affirmé M. Carter.
«L’intimidation par Internet est sans limites, elle est sans frontières», a-t-il ajouté.
La question de l’intimidation par Internet – laquelle, selon Bill Belsey, spécialiste de la question, peut se manifester de toutes les façons permises par la technologie, incluant les courriels, les téléphones cellulaires et les sites Web tels que Facebook et MySpace – est de plus en plus en vue au Canada, à la suite d’une série d’incidents survenus au cours des derniers mois.