Un grand absent de la campagne électorale en Ontario aura été le thème de la qualité de vie.
La vraie question n’a pas suffisamment été développée: la constatation que nous sommes à une croisée des chemins en ce début de troisième millénaire, confrontés aux profondes mutations de la révolution numérique.
Cette révolution de l’ordinateur et de l’informatique provoque déjà des bouleversements prodigieux, tant sociaux qu’économiques et géopolitiques, à l’image de la révolution industrielle il y a 250 ans et de la révolution agricole il y a 12 000 ans.
La révolution numérique a alimenté une nouvelle vague de mondialisation, qui a provoqué des délocalisations d’emplois industriels, siphonnant l’activité économique vers l’extérieur de nos frontières.
Le système financier est lui aussi devenu mondial. La finance a réussi à se soustraire (aux États-Unis du moins) à certaines réglementations, pour foncer à tombeau ouvert et entraîner le monde entier au bord du précipice. Résultat des courses: la récession que nous vivons depuis 2008.