On fait grand cas, et avec raison, des «crimes d’honneur» commis dans certains milieux d’immigrants récents contre des femmes (souvent des adolescentes de 16 et même 14 ans) qui auraient «déshonoré» leur famille en ôtant leur voile ou en fréquentant un Canadien.
La ministre fédérale du Statut de la femme, Rona Ambrose, suggérait récemment d’en faire une circonstance aggravante dans notre système pénal. Sauf qu’il se commet des «crimes d’honneur» dans notre culture occidentale depuis toujours.
Quand un homme tue sa femme qui l’a quittée, un tel «crime passionnel» ou «drame familial» n’est-il pas aussi, du point de vue du meurtrier, un «crime d’honneur»?
Je pense que la loi doit être simplifiée, pas compliquée inutilement par de telles distinctions. Un meurtre est un meurtre.