Non, ce n’est pas ici une critique du film mettant en vedette le héros du même nom! En fait, ceci concerne plutôt la taxe Robin des Bois.
Laissez-moi d’abord mentionner que pour une fois, le contribuable n’est pas mis à contribution. Cette taxe qui porte sur les Opérations Financières, (TOF), est une vision moderne de la légende de Robin des Bois dont elle tire le nom qui servirait.
On parle ici de 0,05% sur toutes les opérations financières cotées en bourse qui viserait à financer par exemple l’augmentation de l’aide canadienne qui stagne depuis des années déjà, à moins de la moitié de ce qu’elle devrait être, c’est-à-dire 0,7% du PIB.
La TOF pourrait également servir à financer des objectifs internationaux, comme l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). On sait que le temps presse et que c’est loin d’être chose faite avec moins de 5 ans pour y arriver.
Le premier ministre Stephen Harper est à priori contre l’idée de taxer les banques dans le but d’éviter une nouvelle crise financière.
Il trouve injuste pour les banques canadiennes qui n’ont jamais été renflouées avec de l’argent public durant la dernière crise, cette idée qui flotte dans l’air à l’approche du sommet du G20 qui aura lieu le mois prochain à Toronto.
Pour éviter une autre crise financière, il se peut que ce ne soit pas la stratégie indiquée.