Le président bolivien Evo Morales vient d’être reporté au pouvoir avec près de 65% des voix. C’est là un autre énorme gain pour la démocratie, la liberté et la justice sociale en Amérique latine, mais aussi pour le reste de la planète.
J’espère que tous ceux qui croient encore en la justice sociale et la démocratie prennent bien la mesure de ce qui se déroule ainsi depuis une douzaine d’années en Amérique latine, avec l’élection des Morales, Hugo Chavez, Fernando Lugo, Michèle Bachelet, Rafael Correa, Cristina Kirchner et Luiz Inacio «Lula» da Silva.
Parce que sont ces avancées politiques, si limitées soient-elles parfois, qui finissent par donner un sens à nos nombreuses luttes pour mettre un terme à la pauvreté, à la crise alimentaire et au manque d’accès à l’eau potable dans de très nombreuses régions du monde; à nos nombreuses luttes, aussi, contre le pillage de l’Afrique et l’occupation de l’Irak, de l’Afghanistan et de la Palestine.
Les pays d’Amérique latine sont de plus en plus nombreux, depuis 12 ans, à sortir de sous la botte de l’impérialisme américain et nous devons absolument les appuyer en ce sens.
C’est à des défenseurs des droits démocratiques et sociaux comme Morales, mais aussi comme Chavez et Bachelet, que le gouvernement canadien doit accorder son appui, et non à des présidents comme Alvaro Uribe en Colombie.