Le ralentissement économique n’est pas synonyme de ralentissement de la faim. Nous savons, qu’encore aujourd’hui 1,4 milliards de personnes vivent dans la pauvreté extrême entassées dans des bidonvilles.
Il est inconcevable qu’en 2009, une personne sur six n’ait pas droit à une nourriture de base, que des milliers d’enfants n’atteignent pas l’âge de cinq ans et que des milliers d’autres ne puissent pas fréquenter l’école. Le Canada, qui s’est engagé à augmenter son aide au développement de 0,8% jusqu’en 2010, devra renouveler cet engagement au-delà de 2010.
Souvenons-nous il y a 40 ans, le Canada était la première nation à demander aux pays riches de contribuer à 0,7% de leur revenu national brut pour l’aide au développement.