Avec l’adoption par le gouvernement provincial de la nouvelle définition inclusive (DIF) de francophone le mois dernier, l’Ontario compte désormais 50 000 francophones de plus. Cette redéfinition, plus inclusive et censée reflèter davantage la diversité des communautés francophones, constitue un geste audacieux dans la reconnaissance de la francophonie ontarienne.
Cette décision du gouvernement actuel transcende même les frontières jusqu’auxquelles son pouvoir s’exerce. L’Ontario fait preuve d’un leadership exemplaire et se démarque au sein de la fédération canadienne en décidant d’aller de l’avant avec une définition plus inclusive de ce qu’est un francophone. De plus, les Franco-Ontariens peuvent être fiers de voir leur communauté devenir à la fois plus diversifiée et rassembleuse que jamais.
Cette nouvelle définition est grandement plus représentative que celle présentement retenue par le gouvernement fédéral. En effet, la méthode de calcul du gouvernement du Canada ne prend pas en considération l’évolution des communautés francophones à travers le pays.
Statistiquement parlant, les francophones étaient jadis définis comme ceux ayant comme langue maternelle le français. Or, cette nouvelle définition inclut ceux qui ont une bonne connaissance du français comme langue officielle, même si leur langue maternelle n’est ni le français ni l’anglais.
Il s’agit également de personnes qui font usage du français à la maison, ce qui signifie un grand nombre de nouveaux arrivants en Ontario.