Le 20 février, je suis allé voir le spectacle de Guy Bedos au Théâtre Maisonneuve, à Montréal. Voulant nous faire plaisir, l’humoriste a parlé du Québec et du Canada.
Ma foi, étant nationaliste, je ne demande pas mieux que de rire méchamment de Stephen Harper et de Jean Charest, mais encore faut-il que cela soit drôle. Or, ce ne l’était que rarement. Cela vient de ce que les connaissances de Bedos en la matière sont rudimentaires.
On ne s’improvise pas fin commentateur de notre actualité politique après avoir lu pendant quelques mois un choix d’articles émanant de journaux d’ici. Il aurait été préférable qu’il se limite à ce qu’il connaît bien. Sarkozy au pilori, j’en redemande.
Et s’il revient chez nous, Bedos aurait aussi intérêt à ne plus faire comme s’il savait l’anglais. Tenter notamment de prononcer à l’anglaise «Barack Obama» est d’un ridicule achevé. Il peut continuer à parler arabe, mais pour ce qui est de l’anglais…