Avec l’été qu’on a connu, je ne peux que souhaiter la venue de l’automne. En fait, en ce dernier lundi d’août, je me suis cru à la fin septembre. Avec mon veston et mon chandail recouvert d’une chemise, j’avais presque froid. Une journée à l’image d’un été frileux, tristounet et scabreux, avec ses inondations, ses orages violents et rien de reluisant à signaler sous le ciel du gouvernement du Canada.
En fait l’été a débuté avec monsieur Harper, venu nous rappeler encore une fois – et le 24 juin – que son gouvernement avait reconnu le Québec comme une nation distincte. Merci mais on l’avait déjà entendu celle-là.
Pour ce faire il était de passage dans un des fiefs les plus anglophone du Québec à Laval. Le seul problème, c’est qu’il s’est trompé d’événement, puisque le Festival juste pour rire se déroulait plus tard en été. Son discours sur la nation québécoise en aurait fait rire plus d’un même si on connaît la «joke». Donc l’été avait bien drôlement débuté!
Ensuite, y’a eu le débat entourant la venue de Sir Paul dans le cadre du 400e de Québec. Un anglais qui vient célébrer notre Amérique française avec ses tounes des Beatles. Moi qui suis un fervent défenseur de notre belle langue française, j’étais là le 20 juillet sur les plaines d’Abraham à chanter Hey Jude en même temps que tout le monde et personne est mort.
On a même vu le fantôme du Général Wolfe danser comme un vrai fou au dessus des 250,000 spectateurs. Montcalm, s’est retourné dans sa tombe, mais bon! McCartney nous a glissé son fameux «Bonsoir la gang» et on était bien content.