Le nouvel ambassadeur de France au Canada, François Delattre, semble avoir le savoir-faire et le dynamisme de son président. Puisque nos deux pays fêtent des valeurs si proches, pourquoi ne pas profiter d’une année franco-canadienne que l’on dit si exceptionnelle pour conclure un partenariat à l’échelle de ces deux grands pays et qui ferait valser des milliards?
Le président français n’a-t-il pas signé de spectaculaires ententes de vingt milliards avec les Chinois et de dix milliards avec les Lybiens?
Il y a une condition préalable: comme au XVIe et au XVIIe siècles, il faut croire véritablement au potentiel à court, à moyen et à long termes de notre territoire. Quel qu’ait été le passé, il est possible d’écrire un nouveau chapitre.
Si les Français savent aujourd’hui apprécier le vin ontarien servi à la résidence de leur ambassadeur au Canada, ils n’arrivent pas encore très bien à se représenter un Ontario dont la superficie est supérieure à la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne occidentale réunies.
Le Canada aussi aime les projets d’envergure et en cherche. Le secteur privé français dispose de grands moyens. La société française Total a investi un milliard de dollars dans les réserves d’hydrocarbures de l’Alberta.