Le président de l’Assemblée nationale du Québec, Michel Bissonnet, quittera son poste prochainement. J’espère que son successeur profitera de son mandat pour épurer le lexique de 222 termes interdits aux parlementaires.
Il est en effet incroyable que des mots comme «girouette», «menteur», «baveux», «effronté», «niaiseries», «enfantillages», soient proscrits dans l’enceinte des dignes représentants du peuple.
Ne pas les utiliser lorsque c’est pertinent de le faire, c’est non seulement mal utiliser la langue française, mais c’est aussi restreindre inutilement la liberté d’expression des députés.