Duo de «Transitions» à la galerie Thompson Landry

Hyun Jou Lee et Dominique Fortin

L'exposition se poursuit jusqu'au 14 avril. (Photo: Joanne Thompson)
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Publié 10/04/2019 par Claire Besnard

La galerie québécoise Thompson Landry a réuni ce mois-ci Dominique Fortin et Hyun Jou Lee, deux artistes montréalaises, pour une exposition sous le signe des transitions.

Les deux femmes, qui n’avaient jamais collaboré, ont toutes deux vécu des métamorphoses dans leurs vies respectives ayant inspiré leur nouvelle collection.

C’était un excellent prétexte, pour Joanne Thompson et Sylvain Landry, les propriétaires de la fameuse galerie située dans le quartier de la Distillerie, de rassembler ces deux collections à travers une exposition commune, qui prendra fin ce dimanche 14 avril.

Dominique Fortin trouve l’inspiration auprès de sa fille. (Photo: Vinciane Couffy)

«On ne se connaissait pas. Je crois qu’on a été toutes les deux agréablement surprises de voir comme nos oeuvres se répondaient bien», explique Dominique Fortin en entretien à L’Express.

De son côté, Hyun Jou Lee considère que leurs styles étaient compatibles, notamment par l’utilisation de techniques artistiques communes. «Nous évoluons toutes les deux dans des styles bien distincts, mais qui n’entrent pas en contradiction.»

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Jou Lee est en quête incessante de saisir le sens de la vie. (Photo: Vinciane Couffy)

La condition humaine au coeur du projet

L’une, Dominique Fortin, souhaitait exprimer dans son oeuvre le caractère mouvant, instable des choses. «J’ai eu beaucoup de changements dans ma vie. J’ai la perception qu’on vit dans un monde en mouvement, comme un flux. On connaît tous des gros virages.»

L’autre, Hyun Jou Lee voulait avant tout évoquer la nature humaine. «Mes oeuvres symbolisent la condition humaine à travers des récits racontant différents aspects de notre existence, tissant ensemble des histoires de force, de peur, de vulnérabilité, de désir et de respect. Dans mon incessante quête de saisir l’essence de la vie et le lien qui relie l’humanité entière j’ai développé tout une série de symboles et de motifs qui tour à tour viennent habiter mes œuvres.»

Jou Lee et Fortin cohabitent dans la magnifique galerie Thompson Landry. (Photo: Joanne Thompson)

Complémentarité

Joanne Thompson explique que Dominique Fortin dépeint également un sens unique de l’enfance, là où Hyun Jou Lee évoque l’adulte se penchant sur son enfance.

Une complémentarité indéniable donc, pour appréhender la condition humaine en ce qu’elle a de plus paradoxal et discontinu. Les deux artistes ont ainsi toutes deux à coeur de célébrer la vie à travers ses expériences et ses émotions.

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