Les «non-dits» en disent long lorsque l’on apprend à vivre en situation minoritaire. En va-t-il ainsi également de la sortie de Lise Frulla, Louise Beaudoin et Jacques-Yvan Morin dans la lettre Il faut soutenir la Francophonie (publiée au Devoir)?
J’aimerais certes mieux comprendre comment les membres de cette élite de la francophonie québécoise n’ont pas «baissé les bras» en matière de francophonie nord-américaine et canadienne.
Ont-ils par exemple vraiment essayé de réformer notre politique des langues officielles qui ne fonctionne plus de toute évidence dans le hors-Québec ainsi qu’au Québec? Comment ont-ils vraiment appuyé les minorités culturelles francophones en matière de «démocratie et de développement durable»?
Ont-ils levé le doigt lorsque l’organisme du patrimoine du «Conseil de la vie française en Amérique» fermait ses portes l’an dernier, faute d’intérêt?