Je n’ai jamais été ce qu’il est convenu d’appeler un grand fan de notre sport national. Mais j’habite Montréal depuis peu et je suis surpris que déjà les drapeaux du club des Canadiens flottent un peu partout.
Il y a quelques semaines, voyant l’engouement qui s’installait autour de moi j’ai décidé de regarder quelques parties. Je suis moi aussi tombé sous le charme de cette équipe qui rassemble des joueurs de nationalités différentes mais qui dansent tous au même rythme.
Il y a les joueurs de l’Europe de l’Est dont le chef de file répond au surnom de l’artiste. Lorsque lui et ses compagnons de trio effectuent une descente on croirait regarder un ballet aux gestes aussi virils que synchronisés.
Il y a le Viking, capitaine courage qui a même vaincu le plus grand des tueurs, le cancer, qui ne ménage jamais ses efforts. Il y a les Québécois, sans peur et sans reproches qui peuvent sortir une rondelle d’un coin de patinoire malgré la présence de joueurs adverses beaucoup plus costauds qu’eux.
Il y a tous les autres Canadiens anglophones, suisses, américains qui ne craignent pas le trafic. Il y a ce gardien de but de 20 ans, calme et pondéré qui répond toujours à l’appel.