Il est beaucoup question d’accommodements raisonnables ces jours-ci. Peut-être même un peu trop. À force de vouloir définir les choses on finit par oublier de les vivre.
Depuis peu, j’habite à Toronto et je travaille dans le milieu scolaire. L’école secondaire francophone où je me rends tous les matins compte 597 étudiantes et étudiants. Ils proviennent de 51 pays différents.
Une école primaire francophone du même secteur reçoit quotidiennement 202 enfants issus de 49 nations différentes.
Un poète qui visiterait une de ces écoles pourrait parler d’un bouquet de couleurs et d’accents, qui frappent agréablement l’oeil et l’oreille.