Le coup d’envoi de Israeli Apartheid Week 2007 ou Semaine de l’apartheid israélien 2007 a été donné pour la troisième année d’affilée lundi 12 février à l’Université Ryerson. L’événement a lieu simultanément à Montréal, Ottawa, Hamilton, Oxford, Cambridge, Londres et New York.
L’édition torontoise consiste en une série de conférences et projections de films qui font le lien entre trois formes de marginalisation de populations, soit le traitement fait par le Canada à ses Autochtones, le traitement fait par les Européens de l’Afrique du Sud de l’apartheid aux non-Européens et le traitement fait par les Israéliens aux non-Juifs.
L’événement met au jour la nature de populations accueillantes qui, dans un premier temps, ont facilité l’implantation des dominants européens en raison du manque de méfiance envers la mentalité européenne axée sur la possession du sol alors que les populations dominées ne possédaient pas de concept aussi marqué de territorialité.
Cette aide à l’établissement a été reconnue par Golda Meir, premier ministre d’Israël de 1969 à 1974, elle-même.
Le système de mise à l’écart canadien de populations jugées indésirables et isolées dans des réserves a été étudié par des Israéliens en Colombie-Britannique en 1966. Le principe consiste en l’appropriation de terres, suivi du déplacement des populations qui s’y trouvent dans des réserves destinées à cette fin au Canada, dans des bantoustans en Afrique du Sud, ou dans des zones encerclées et dissimulées du regard des Israéliens en Palestine.