Depuis l’an 2000, le mois de février a été choisi pour sensibiliser la population au phénomène du suicide au Canada.
Rien d’étonnant quand les statistiques disponibles nous informe qu’au «Canada, le suicide est la principale cause de décès chez les hommes de 25 à 29 ans et de 40 à 44 ans, ainsi que chez les femmes de 30 à 34 ans. Le suicide est la deuxième cause de décès en importance chez les jeunes de 15 à 24 ans. Pour chaque suicide réussi, il y a 100 tentatives de suicide. Plus de 23 000 Canadiens sont hospitalisés chaque année après une tentative de suicide.»
Ce qui est le plus dommage, c’est que ces décès pourraient être prévenus avec un peu d’écoute, d’attention et de compassion. Il faut savoir que l’idéation suicidaire est plus fréquente que nous le croyons. En effet, selon les statistiques environ 20 à 30% de la population souffrirait d’un trouble de l’humeur tel que la dysthymie, la dépression majeure ou un trouble bipolaire.
Nous savons également que des situations de marginalisation sociale sont propices à soutenir des idéations suicidaires, tel que les problèmes de toxicomanie, le jeu compulsif, l’itinérance ou l’exclusion sociale comme les personnes âgées, les jeunes GLBTT ou les personnes avec une maladie terminale.
Comment reconnaître les signes avant-coureurs? S’il est difficile d’identifier la personne avec des pensées suicidaires, la personne laisse passer son message suicidaire de façon subtile. Certains vont laisser planer un doute: «demain, j’aurai plus de problème», «vous aurez plus à vous préoccuper de moi» et autres messages de types finaux.