Au sujet de l’article intitulé «Yves Beauchemin à Toronto: Rencontre avec un écrivain généreux et engagé» publié dans le no43 de L’Express.
Généreux, Yves Beauchemin? Permettez-moi d’en douter. Dans sa grande générosité, il a qualifié les francophones hors-Québec de «cadavres à moitié décomposés» (en anglais, en plus). C’est peu nous connaître.
Le monsieur s’intéresse aux romans russes pour connaître la sensibilité russe? Il devrait peut-être aussi se pencher un peu sur la littérature franco-ontarienne pour connaître notre sensibilité à nous. Il affirme d’ailleurs «… qu’une des meilleures façons de connaître un peuple c’est de lire sa littérature».
Espérons pour le moins que son Opération Séduction à Toronto ne portera pas ses fruits auprès des cadavres que nous sommes.