Comme son nom l’indique, le Cercle de l’Amitié devrait être un cercle d’amis pour tous les francophones de la région de Peel (article du statut), «un lieu de rassemblement ou il fait bon vivre en français en exprimant sa culture et en développant son sens d’appartenance à la communauté franco-ontarienne».
Or, depuis les derniers mois, on dirait que ce centre est uniquement fait pour certains francophones -tout développement de son sens d’appartenance à la communauté francophone souffrant de l’exclusion d’autres francophones.
En effet, selon les statistiques, avec l’afflux des immigrants dans la région, la population francophone s’est énormément diversifiée et, actuellement, cette communauté recèle une diversité formidable, liée à l’arrivée de francophones venus d’Asie, d’Afrique, d’Europe et d’Amérique centrale (Antilles/Haïti).
Le Cercle existe depuis plus de 30 ans et fut créé pour accommoder la minorité francophone en leur offrant un centre communautaire qui faciliterait leur épanouissement. Logiquement, on aurait pu penser que cette nouvelle donnée démographique serait prise en compte pour ainsi contribuer à l’épanouissement de ces «nouveaux francophones».
Nous assistons plutôt à l’instauration tacite d’une politique d’exclusion tout azimut. Il faut signaler que rien n’a jamais été fait officiellement par les classes dirigeantes précédentes pour faire de cette ouverture un point dans sa planification stratégique. Mais pourtant, certains curieux ou courageux «nouveaux francophones» ont décidé de briser la glace et de venir prendre place au Cercle. On a pu donc constater une adhésion progressive de ces curieux, qui arrivent avec leur bagage culturel, mais sans accueil méritoire.