Exception faite de la visite de Jean-Paul II à Ottawa, en 1984, la plus grande manifestation religieuse dans la capitale fédérale demeure le Congrès marial tenu du 18 au 22 juin 1947. Cet événement souligne le centenaire de la fondation du diocèse de Bytown/Ottawa et attire près d’un million de fidèles.
Archevêque d’Ottawa depuis le 22 mai 1940, Mgr Alexandre Vachon est le maître d’œuvre du Congrès marial. Il réussit à faire venir soixante-quatre trains spéciaux qui déversent des milliers de congressistes à Ottawa.
Des personnes de trente-huit langues différentes s’inscrivent au cours de la semaine pour participer à la dévotion filiale de Marie. Au total, quarante-huit pays envoient des représentants aux assises.
Les fêtes religieuses publiques sont à divers endroits de la ville, permettant ainsi aux résidents et visiteurs d’être témoins de démonstrations d’une grande envergure et de processions en plein air.
À titre d’exemples, des expositions religieuses, des jeux lyriques et des spectacles avec de nombreux figurants costumés sont offerts à l’Auditorium d’Ottawa.
Quant à la troupe de théâtre Le Caveau d’Ottawa, elle présente Notre-Dame du Bel Amour, de Soeur Paul-Emile, s.g.c., et Simone Routier, au théâtre Capitol d’Ottawa, du 15 au 22 juin. L’oblat Jules Martel fonde la Chorale du Congrès marial qui s’exécute au parc Lansdowne (elle devient le Choeur Palestrina en 1948).