Une assemblée générale extraordinaire s’est tenue vendredi dernier sur les disfonctionnements et incertitudes connus par les bénévoles de la radio communautaire CHOQ-FM. Cette assemblée, initiée par des membres de la communauté et non par le conseil d’administration fort décrié, a ouvert le débat sur l’avenir de la radio et sur le cap à suivre afin de ne pas réitérer ce que beaucoup ressentent comme de grossières et impardonnables erreurs.
C’était donc une réunion sous haute tension aux vues de l’ordre du jour annoncé. Cette assemblée générale extraordinaire, placée sous le signe de la transition et peut-être du renouveau, a alimenté les conversations des invités avant même son coup d’envoi au Collège français.
Que ce soit par échange de courriels ou conversations entamées quelques minutes avant l’ouverture de la réunion, chacun des 55 membres ou observateurs présents n’a pu que constater l’étendue des dégâts. Les termes employés étaient forts et les solutions attendues se devaient d’être radicales.
On pouvait lire noir sur blanc la longue liste de griefs ayant amené à la convocation des membres de la Coopérative radiophonique de Toronto, griefs qui étaient d’ordre juridique, administratif, de gestion du personnel ou bien encore de mauvaise conduite des relations publiques… L’ancien conseil d’administration était loin de faire l’unanimité.
Éviter la chasse aux sorcières
D’autant plus décriés qu’absents de l’assemblée générale, les quatre membres restant (dont un, Denis Poirier, ayant démissionné le matin même) sur les onze élus en décembre dernier au conseil d’administration attisaient la grogne par leur bilan et attitude à l’égard des bénévoles de la coopérative.