Le gouvernement libéral ontarien propose de renforcer ses lois contre la fumée secondaire et, peut-être pour la première fois, spécifie qu’il s’agit de fumée provenant de produits du tabac ou de marijuana (thérapeutique, bien sûr).
La province veut aussi réglementer l’utilisation, la vente, l’étalage et la promotion des cigarettes électroniques.
Ces modifications sont proposées à l’occasion du 10e anniversaire de la stratégie Ontario sans fumée qui, assure le gouvernement, a contribué à réduire les risques pour la santé des non-fumeurs en Ontario.
Les enfants sont plus vulnérables aux effets nocifs de l’exposition à la fumée secondaire. Des études démontreraient aussi que les jeunes sont moins susceptibles de devenir des fumeurs assidus lorsqu’ils vivent dans des régions où la réglementation régissant l’usage du tabac est plus sévère comparativement à des régions où les règlements sont moins stricts.
Selon Rowena Pinto, de la Société canadienne du cancer, «les cigarettes électroniques doivent être réglementées comme n’importe quel autre produit du tabac». Les cigarettes électroniques, dit-elle, «n’ont pas fait l’objet de tests rigoureux et plus de recherches sont nécessaires sur les effets à long terme de ce produit sur la santé».