En 2005, j’ai accepté le défi d’aider les francophones de l’Alberta à obtenir la reconnaissance de leurs droits linguistiques devant les tribunaux. Depuis maintenant plus de dix ans, je fais la navette à chaque mois entre Toronto et les palais de justice de l’Alberta.
Cela m’a permis d’acquérir une identité franco-albertaine qui s’est fièrement juxtaposée à mon identité franco-ontarienne. C’est ce qui explique qu’au cours des dernières années, par mes chroniques, vous avez pu être informés de temps en temps de la situation des droits linguistiques au royaume des sables bitumineux.
L’année dernière, j’ai accueilli à Calgary un ami de Toronto, venu pour la première fois de sa vie en Alberta. À la retraite depuis plusieurs années, Gilles Dumais ne disposait que de quelques jours pour découvrir l’autre belle province.
En attendant qu’il y retourne pour faire davantage connaissance avec la réalité albertaine, je n’ai eu le temps, après une visite à Calgary du quartier historique francophone de Rouleauville, que de lui faire admirer la beauté des Montagnes Rocheuses et de lui faire constater qu’au Canada, c’est en Alberta que se trouvent encore le plus grand nombre de dinosaures.
Dans le Sud de l’Alberta, il y a le parc provincial Dinosaure, site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Outre ses paysages d’une grande beauté, le parc contient les vestiges les plus importants qu’on ait jamais trouvés de l’«âge des reptiles». Il s’agit en particulier d’environ 35 espèces de dinosaures remontant à quelque 75 millions d’années.