Une centaine de personnes étaient rassemblées à Toronto, jeudi 18 février, devant l’Assemblée législative, pour réclamer la création d’une université franco-ontarienne.
«Il y a un an, on était ici à Queen’s Park. Aujourd’hui, nous sommes toujours sans réponse et sans engagement clair de notre gouvernement», a rappelé Denis Vaillancourt, le président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), qui organisait cette manifestation avec le RÉFO (les étudiants) et la FESFO (la jeunesse franco-ontarienne).
Le mouvement veut inciter le gouvernement à créer un Conseil de gouverneurs transitoire pour déclencher la planification de cette institution.
«On a commencé les consultations en 2012… mais ça fait 40 ans qu’on veut une université gouvernée par et pour les francophones.»
La création d’une université de langue française est l’une des cinq grandes priorités de l’AFO pour la prochaine décennie. Selon M. Vaillancourt, c’est «le maillon manquant» du développement de la francophonie ontarienne.