C’est en saluant Dada Gasirabo, la directrice générale d’Oasis Centre des femmes, et Émile Banodji Kadissia, le directeur de l’école Saint-Jean-de-Lalande, «héros» de la francophonie torontoise, que le Centre francophone de Toronto a lancé ce samedi 6 février au Daniels Spectrum le Mois de l’Histoire des Noirs.
«C’est un clin d’oeil à l’Histoire que de rendre hommage aux gens qui ont travaillé et contribué à faire une différence dans notre communauté et au Canada», explique Sophie Bernier, la coordonnatrice du volet culturel du CFT qui organisait la 11e édition de cet événement annuel où priment la musique et la gastronomie africaines et antillaises.
«Ces héros locaux ont une certaine influence sur la jeunesse, c’est important de le souligner.»
«Je ne me sens pas héroïne», a commenté Dada Gasirabo. «Je contribue à la communauté francophone depuis presque 20 ans. Cette assemblée montre une solidarité; c’est très important. Il y a une idée d’inclusion dans la célébration des Noirs puisque c’est ouvert à tout le monde et c’est un beau message à donner à nos enfants, une façon de réseauter, de se connecter. Ce soir, on appartient à une seule communauté.»
Émile Banodji Kadissia a rappelé que «comme immigrant, il faut être un modèle pour les enfants. Il faut travailler très fort et ne pas lâcher.»