Le député néo-démocrate de Drummond, François Choquette, a pris en décembre le relais de l’ex-député acadien Yvon Godin pour réclamer officiellement le bilinguisme de tous les juges de la Cour suprême du Canada.
M. Choquette a déposé un projet de loi privé à la Chambre des Communes (C-203) visant à faire en sorte que la capacité de comprendre le français et l’anglais sans l’aide d’un interprète fasse partie des compétences exigées pour être nommé juge à la Cour suprême.
Le lobby politique des francophones hors Québec, la FCFA, s’est réjouit de l’initiative du député québécois, et de celle de la sénatrice manitobaine Maria Chaput, annoncée en même temps, visant à moderniser la Loi sur les langues officielles (S-209).
«Les quelque 10 millions de Canadiens et de Canadiennes qui parlent le français doivent pouvoir être entendus et compris sans l’aide d’un interprète devant le plus haut tribunal du pays», a commenté la présidente de la FCFA, Sylviane Lanthier.
«Selon nous, il existe au Canada un bassin suffisamment important de juristes bilingues qui possèdent toutes les compétences nécessaires pour être nommés à la Cour suprême.»