L’Assemblée de la Francophonie de l’Ontario (AFO) accueille avec «enthousiasme» le projet de représentativité et d’indépendance du Sénat annoncé le 3 décembre par le nouveau gouvernement libéral de Justin Trudeau.
Le lobby politique des Franco-Ontariens estime qu’il est «impératif d’assurer une forte présence franco-ontarienne au Sénat».
C’est la teneur d’une lettre envoyée à L’Express par le président de l’AFO, Denis Vaillancourt, qui a pris bonne note de ce que la réforme prévoit la nomination imminente de cinq sénateurs indépendants, dont deux issus de l’Ontario.
«L’Assemblée croit au rôle fondamental du Sénat, qui vise la représentation des intérêts des régions et des minorités au sein du processus législatif.»
Or, «depuis la démission de la sénateur Marie-Paule Charrette-Poulin, en avril 2015, l’Ontario français n’est plus représenté à la chambre haute de démocratie parlementaire canadienne. Traditionnellement, deux sénateurs franco-ontariens faisaient partie du Sénat. Cette pratique n’a plus cours depuis le départ de Jean-Robert Gauthier, en 2004.»