Une transcription judiciaire est un procès-verbal écrit certifié conforme du déroulement d’une instance. Des personnes autorisées transcrivent, relisent, révisent et certifient les transcriptions produites à partir des enregistrements judiciaires réalisés par les sténographes judiciaires.
Les transcriptions sont produites pour diverses raisons, notamment pour documenter les instances judiciaires pour consultation ultérieure, pour fournir un procès-verbal écrit de la preuve présentée au procès aux fins d’un appel et pour publication dans des ouvrages de droit utilisés à titre de jurisprudence.
Un transcripteur judiciaire doit faire tout son possible pour transcrire les procédures avec exactitude car une transcription fautive peut mener à des délais inacceptables, des coûts supplémentaires et un déni de justice.
Voilà pourquoi le ministère de la Procureure générale doit se pencher sur la décision du 2 octobre dernier de la juge Gladys Pardu, de la Cour d’appel de l’Ontario, qui, dans le dossier Whitfield v. Whitfield, a écrit que «la division des services aux tribunaux vient de corriger la transcription du témoignage du 19 novembre au 22 novembre 2012.
Il est évident qu’il y avait beaucoup d’erreurs dans la première version. Mme Whitfield maintient qu’il y a aussi beaucoup d’erreurs dans le reste de la transcription des 15 autres jours du témoignage…