1300 inscriptions à «l’Université franco-ontarienne»

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Publié 15/09/2015 par l-express.ca

Plus de 1300 personnes ont démontré leur appui envers la création d’une nouvelle université franco-ontarienne en envoyant une demande d’admission symbolique au gouvernement provincial.

Cette campagne de mobilisation, lancée par la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) au printemps dernier, vise à permettre au public d’appuyer le mouvement pour la création d’une institution universitaire qui serait gérée par et pour les francophones de l’Ontario.

«Ceci est une indication claire de l’engagement de la communauté envers l’éducation postsecondaire en français dans la province et ce grand projet d’université franco-ontarienne», a estimé Jérémie J. Spadafora, président de la FESFO. «Je suis heureux de voir la solidarité de la communauté envers une solution pour le manque criant d’accès à des programmes universitaires en français dans la province.»

La FESFO et ses partenaires, le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) et l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (L’Assemblée), ont transmis officiellement une demande pour la création d’une université franco-ontarienne le 10 février dernier.

Les trois organismes ont demandé à la première ministre Kathleen Wynne, au ministre de la Formation et des Collèges et Universités Reza Moridi, et à la ministre déléguée aux Affaires francophones Madeleine Meilleur, de nommer un Conseil des gouverneurs transitoire qui serait chargé d’assurer le démarrage de cette université et l’ouverture d’un premier campus à Toronto d’ici 2018.

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C’est en effet dans le Centre-Sud de l’Ontario que le besoin serait le plus criant, seulement 3% des jeunes Franco-Ontariens y poursuivant leurs études universitaires en français. Or, selon diverses projections, c’est dans le Centre-Sud qu’on trouvera bientôt une majorité de Franco-Ontariens.

Selon Rym Ben Berrah, coprésidente du RÉFO, il s’agit d’un enjeu urgent dans toute la province puisqu’à l’heure actuelle, près de la moitié des diplômés des écoles secondaires franco-ontariennes poursuivent leurs études postsecondaires en anglais, faute d’accès à des programmes dans leur langue.

«Avec la rentrée scolaire, la question de l’université de langue française en Ontario revient inévitablement», indique Denis Vaillancourt, le président de l’AFO. «Nous avons hâte de rencontrer le gouvernement et de travailler avec ses représentants afin de faire progresser le dossier.»

La campagne de mobilisation se poursuit et les organismes partenaires invitent tous celles et ceux qui aimeraient appuyer le mouvement à remplir la demande d’admission en ligne disponible à www.fesfo.ca

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