La Doublure – The Valet, en anglais – est à l’affiche dans les salles torontoises depuis début mai. Dans la lignée des comédies classiques et plus généralement du travail de son auteur, le dernier Francis Veber ne révolutionne pas le cinéma français. Il s’avère tout de même être un raffraîchissant opus qui, sans autre prétention que celle de faire passer un bon moment à son spectateur, atteint son objectif.
Photographié par un paparazzi avec sa maîtresse Éléna, une top model internationalement reconnue, le milliardaire Pierre Levasseur monte un stratagème invraisemblable afin de sauver son mariage, et par là-même sa fortune.
Il profite de la présence sur le cliché d’un inconnu, François Pignon, pour tenter de faire croire à la presse à scandales qu’il est blanc comme neige, et qu’Éléna entretient en fait une relation avec cet homme. Après d’âpres négociations, les deux parties acceptent de partager leur vie pour un mois, le temps que Levasseur soit lavé de tous soupçons.
Pour Pignon, le voiturier modeste, partager son H.L.M. en compagnie d’une magnifique célébrité et être payé pour le faire est un concept un peu flou au départ, et c’est sans vraiment saisir les enjeux qu’il s’engage dans un imbroglio sentimentalo-financier dont il ne soupçonne même pas l’existence.
Le nouveau Pignon
Après avoir pris les traits de Jacques Brel (L’Emmerdeur), Pierre Richard (Les Compères, Les Fugitifs), Jacques Villeret (Le Dîner de cons), et Daniel Auteuil (Le Placard), François Pignon est cette fois incarné par le très en vogue humoriste français Gad Elmaleh.