– les conceptions du rêve et des songes chez les voyageurs français et leurs hôtes autochtones;
– la cartographie du Lac Érié et du sud de l’Ontario par René de Galinée en 1669.
«C’est facile de ne pas porter attention à cette période fascinante de l’histoire de la présence française en Ontario», explique François Paré, professeur au département d’études françaises à l’Université de Waterloo. «Pourtant, les voyageurs français ont été les premiers témoins et participants de la rencontre historique entre Européens et nations autochtones. Ce qu’ils ont écrit continue de nous définir aujourd’hui.»
En plus d’une page Facebook qu’elles animent depuis deux ans, Sarah et Monika considèrent que leur aventure sur YouTube a été jusqu’ici la plus enrichissante.
«C’est merveilleux de pouvoir communiquer ce que nous savons de façon si vivante», ajoute Sarah. «C’est notre façon de faire connaître l’histoire des francophones en Ontario, une histoire souvent négligée.»
L’objectif était d’acquérir – et de répercuter – une meilleure compréhension des liens entre l’histoire des Franco-Ontariens et celle des peuples autochtones.
Les vidéos sont filmées dans le sud de l’Ontario: dans la région de Kitchener-Waterloo où elles travaillent; à Toronto le long du grand chemin de portage de la rivière Humber; sur les rives de la Grand River (baptisée La Rapide au XVIIe siècle); et sur les berges du lac Érié, là où Dollier et Galinée ont hiverné en 1669, près de la ville actuelle de Port Dover.