Lorsque la ville de Toronto apprenait en 2009 qu’on lui accordait les Jeux panaméricains, permettant ainsi à la province d’organiser le premier événement sportif d’envergure internationale depuis les Jeux de l’Empire britannique en 1930 (aujourd’hui appelés Jeux du Commonwealth), plusieurs organismes culturels se sont mis au diapason de cet évènement d’envergure, qui réunit près de 7000 athlètes de l’Amérique latine, de l’Amérique du Sud, des Caraïbes et de l’Amérique du Nord.
Plus encore, Panamania, le festival des arts et de la culture des Jeux, a sollicité l’appui de plusieurs institutions ontariennes pour offrir des évènements, des concerts et des spectacles à saveur latine avec de grands artistes d’ici et d’ailleurs.
C’est le cas entre autres du Toronto Summer Music Festival, qui fêtera ses dix ans avec panache, en mariant sa programmation traditionnellement classique, à celle de la musique des Amériques, nous faisant découvrir la richesse, la couleur et la diversité de ses genres musicaux.
Recherches
Le directeur artistique du festival, Douglas McNabney, a d’ailleurs entamé durant deux ans, une longue recherche historique et musicale sur les Amériques, afin de mieux orienter la programmation de cette édition anniversaire.
«J’ai découvert les nombreuses traditions musicales apportées par des vagues successives d’Européens et d’Africains de l’Ouest, entre les 15e et 19e siècles… ce fut la grande période de l’esclavage qui marqua l’histoire de l’humanité», raconte-t-il avec passion en entrevue à L’Express.